Monalisa le 4 mars 2010 en attente de thon

                                         Charlys

Troisième étape de ma balade varoise chez Chantal et son Association Animaux, dans les terres du  Var. Je tenais absolument à faire une petite visite à ce refuge d'animaux handicapés dans lequel j'ai parrainé en juin 2009, une petite chatte Monalisa, battue à coup de barre de fer, défigurée et aveugle  - son histoire complète est ici dans mon article http://kimcat1b58.over-blog.com/article-32849384.html 

De voir tous ces animaux dont personne ne voulait, vivre en bonne harmonie, choyés, bichonnés, soignés et heureux, m'a fait chaud au coeur... Chantal et Serge son mari sont des passionnés des animaux depuis fort longtemps. Ils consacrent toute leur vie à panser les blessures morales et physiques de leurs pensionnaires recueillis à droite à gauche. Ils récupèrent des animaux handicapés, blessés, traumatisés par des histoires plus sordides les unes que les autres. Actuellement, 32 chats (des aveugles, des 3 pattes...), 20 chiens, 2 brebis, une chèvre, des lapins, divers rongeurs, des oiseaux, une basse-cour... Chantal et Serge ont sauvé 30 poules de batterie... Tout a été bien aménagé pour que ce petit monde vive dans les meilleures conditions. Chantal, qui m'a présenté tous ses protégés, est d'un dévouement exemplaire et d'une patience inouïe : Monalisa bien sûr, Paprika, un beau chat roux à la queue en panache, né avec une malformation à une patte avant, qui m'a fait des mamours (dire que ce pauvre matou a vécu enfermé dans des WC et dans le noir !), Ydil, petite chatte grise trouvée à Avignon ayant un gros problème neurologique et d'équilibre et qui s'est installée sur les genoux de mon mari, Bougnette soeur de Monalisa elle aussi aveugle après avoir été renversée par un camion, Charlys amputé après avoir eu une patte broyée, Balou oublié dans un appartement désert après un déménagement, Nounours, Gavroche, Gaspard, Eliott, Diva, Chiffon... pour n'en citer que quelques uns. Des laissés pour compte qui ont maintenant une vie paisible et sereine grâce à leurs bienfaiteurs. Pour soutenir et aider Chantal et Serge c'est ici

http://www.assistanimaux.com/

                     Photo de mimosas (Acacia Dealbata)

Je suis de retour de mon escapade varoise... Une bonne occasion pour vous relater les moments importants de cette balade agréable d'une semaine et pleine de surprises. Première étape : Le Lavandou et Bormes-les-Mimosas parés de jaune en ce mois de mars (soleil et mimosa réunis). Le mimosa des feuristes (Acacia dealbata) est un arbre originaire d'Australie, introduit sur notre continent européen en 1867, qui peut atteindre une vingtaine de mètres de haut. Il possède un tronc lisse de couleur tirant sur le gris. Sa floraison survient de janvier à mars. Ses fleurs en forme  petits pompons jaunes et soyeux sont disposées en grappes ramifiées. En France, on peut trouver le mimosa à l'état sauvage sur les côtes atlantiques et méditerranéennes ; même s'il peut supporter des températures assez basses (jusqu'à -10°C), il a cependant besoin d'un bon ensoleillement. Voilà pourquoi, il a été planté au XIX^e siècle sur la Côte d'Azur, qui offrait un climat favorable à son développement grâce à son ensoleillement et à la rareté des gelées. Il se plaît dans les sols secs et siliceux. Le mimosa, par sa reproduction asexuée et ses peuplements denses, est considéré comme invasif en Europe du sud (France, Espagne, Portugal, Italie) car il peut menacer la flore locale et peut perturber l'écoulement des eaux. Dans la région de la Côte-d'Azur (Massif des Maures, Ésterel), la fleur de mimosa très fragile donne une essence utilisée en parfumerie et a contribué au développement de la ville de Grasse ; le mimosa a donc été planté tout autour de la capitale mondiale des parfums, formant d'imposantes forêts, mais aussi dans de nombreuses communes du Var et des Alpes-Maritimes. Il a même donné son nom à la commune de Bormes-les-Mimosas, dans le Var.

                                     Photo Wikipedia

L'église de Cintegabelle est surtout connue dans le monde entier pour son orgue, dont la construction originelle, en 1742, est attribuée à Christophe Moucherel.  L'éblouissant buffet  Régence en lui même est un chef d'œuvre classé en 1906, avec ses angelots musiciens et ses atlantes dorés, imposant dans cet édifice qui ne fut pas à l'origine prévu pour recevoir un instrument de cette taille. La partie instrumentale (qui elle aussi fut classée en 1972) n'en est pas moins remarquable, avec ses 2 459 tuyaux, ses 3 claviers et un pédalier "à la française" sur lesquels se répartissent 34 jeux. La dernière restauration date de 1989. Rappelons-le, l'orgue est un instrument de musique à vent multiforme dont les caractéristiques communes sont de produire les sons à l’aide d’ensembles de tuyaux sonores alimentés par une soufflerie, et accordés suivant une gamme définie. L'Orgue peut-être monumantal : aussi grand qu'une maison de plusieurs étages. Le plus grand Orgue de France en nombre de jeux est à Notre-Dame de Paris : 113 jeux et 5 claviers ; en nombre de tuyaux à Saint-Eustache de Paris : 101 jeux, 5 claviers et 8 000 tuyaux. Le plus grand Orgue du monde se situe à Atlantic City Convention Hall (USA) : 314 jeux, 7 claviers et 33 114 jeux !!! Du fait du coût et de l'encombrement des grands orgues, l'organiste est un musicien qui est amené à jouer presque exclusivement sur des instruments dont il n'est pas le propriétaire. L'organiste peut être titulaire de l'instrument sur lequel il joue. En France, les Organistes titulaires sont principalement issus des classes d'orgue des conservatoires régionaux et nationaux et sanctionnés par un diplôme. Les tribunes d'instruments prestigieux choisissent leur titulaire par concours.

A noter que le mot Orgue est du genre masculin au singulier. Cependant au pluriel, il peut être soit féminin (de belles Orgues), soit au masculin (de beaux Orgues)... Orgue partage cette particularité avec les termes Amour et Délice.

         Tableau de Liz Wright "Black cat in a magnolia tree"

Mars l'insoumis lève le glaive

A la gloire d'Aphrodite, son aimée

Renouveau de la beauté exilée

Saturnales du printemps. L'hiver s'achève.

Auteur : Nicole Tourneur

                 Tableau de Lyn Estall "Sunny stretch"

Saviez vous que  votre chat pouvait attraper des poux ?...

C'est beaucoup moins fréquent que les puces et ce sont davantage les chats vivant à la campagne qui en font les frais... Il s'agit du Felicola subrostratus, la seule espèce de pou qui touche les chats domestiques et qui ne parasite pas l'homme. . Ces petits insectes indésirables de la taille d'une tête d'épingle, dépourvus d'ailes, de couleur marron pâle se déplacent lentement le long du poil du chat et se nourrissent de peaux mortes. Ils pondent des oeufs appelés lentes qui s'attachent au poil, très difficiles à éliminer au brossage. On en trouve surtout dans les noeuds de poils, autour des oreilles, sur le cou ou les parties génitales. Lorsqu'un chat a des poux, son poil s'ébourrife. Il devient nerveux, a des démangeaisons et a du mal à trouver le sommeil ... A noter que ce pou peut être vecteur d'une dermatose à évolution chronique. Pour l'éradiquer, mieux vaut demander conseil à son vétérinaire.