Différentes anémones de mer -Document 1893
Giacomo Merculiano 1859-1935 The royal naturel history)
Pour capturer une proie, résister à un prédéteur, rivaliser avec un concurrent... les animaux utilisent leurs armes.
Les mâchoires permettent de mordre. Celles du requin accueillent des centaines de dents. Les crocs des carnassiers ou du crocodile sont redoutables.Les défenses du sanglier ou de l'éléphant sont des dents disproportionnées.La sauterelle et la libellule usent de leurs mandibules coupantes. Les oiseaux donnent des coups de bec. Celui des rapaces est crochu.
Les rapaces possèdent également des griffes acérées comme les félins. Les tentacules de la pieuvre lui permettent de saisir l'adversaire. Le crabe bénéficie de pinces coupantes.
Mieux vaut se méfier des ruades du cheval, de l'âne ou du zèbre, animaux pourvus de sabots. Pour se défendre, les bovins, caprins et antilopes utilisent leurs cornes, le chamois et l'élan leurs bois, le rhinocérs une corne très dure.
Certains animaux disposent d'armes chimiques ou électriques. Ainsi le cobra, la vipère oule scorpion inoculent un venin qui provoque l'arrêt du coeur ou une hémorragie. Les filaments des méduses et anémones de mer sont dangereux et la limace de mer s'en nourrit pour devenir elle-même toxique.
Le putois, la moufette d'Amérique et la zorille d'Afrique, de petits mammifères, projettent de leur glande anale un liquide nauséabond parfaitement repoussant.
La raie torpille emet des décharges électriques paralysantes.
Il existe aussi des cas fort étonnants. En cas de menace pour la colonie, une certaine fourmi charpentière se sacrifie tel un kamikaze. Elle s'agrippe à l'ennemi et fait exploser son abdomen qui contient un produit collant fatal.
Le crapaud cornu, en fait un lézard, se défend par auto-hémorragie. Il projette, à partir de ses yeux, une giclée de sang auquel se mêle une substance au goût désagréable qui dissuade le loup ou le coyote.
Le concombre de mer expulse une partie de ses organes internes toxiques pour l'ennemi. Il survivra et ses organes perdus se régénèreront. D'autres techniques de défense existent mais bien souvent la fuite est la seule alternative...
A condition toutefois de courir, nager ou voler plus vite que le prédateur.
(Extrait du Journal du WWF- Sur ls traces du panda n°78 -oct 2014)