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  • kimcat
  • J'ai 2 passions : les livres et les chats
 j'ai un fils de 31 ans, une fille de 28 ans ( aussi passionnée que moi pour les livres...)
 j'ai écrit un roman " LISABELLE "
 Une histoire qui a pour toile de fond, le chat...
  • J'ai 2 passions : les livres et les chats j'ai un fils de 31 ans, une fille de 28 ans ( aussi passionnée que moi pour les livres...) j'ai écrit un roman " LISABELLE " Une histoire qui a pour toile de fond, le chat...

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 Mon roman :  LISABELLE
 (mars 2008)
 http://lisabelle.briot.free.fr/

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Mon 2e Blog : link

 

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 10:00

Frederic Edwin Church - Niagara Falls (american side)

               Tableau de Frederic Edwin Church  (1867)

                       "Niagara Falls" (american side)

   (National Galleries of Scotland- Wikimedia Commons)

Mes jeunes pigeons-voyageurs étaient le 28 juin dernier sur le site des Chutes du Niagara et l'ont l'apprécié à sa juste valeur

http://verslinfinietau2la.uniterre.com/

Allons-y faire un petit tour d'horizon :

Les chutes du Niagara (en anglais Niagara Falls) sont un ensemble de trois chutes d’eau situées sur la rivière Niagara qui relie le lac Érié au lac Ontario, dans l’est de l’Amérique du Nord, à la frontière entre le Canada et les États-Unis : le « Fer à Cheval » (Horseshoe Falls) ou chutes canadiennes, les « chutes américaines » (American Falls)  et le « voile de la mariée » (Bridal Veil Falls), d’une taille moindre. Bien qu’elles ne soient pas particulièrement hautes, les chutes du Niagara sont très larges (57 m de haut pour 945 m de large). Avec un débit moyen de plus de 2 800 m3/s (5 720 m3/s. en haute saison) elles sont les chutes les plus puissantes d’Amérique du Nord et certainement les plus connues à travers le monde. Renommées pour leur beauté, les chutes du Niagara sont aussi une source immense d’énergie hydroélectrique et leur préservation est un défi écologique. Cette merveille naturelle, haut-lieu du tourisme depuis plus d’un siècle, est partagée par les villes jumelles de Niagara Falls (New York) aux États-Unis et Niagara Falls (Ontario) au Canada.

Les chutes font l'objet d'innombrables histoires, une des plus intéressantes raconte le jour où elles ont cessé de couler. Le 29 mars 1848, le grondement habituel des chutes s'est arrêté. Le flot des chutes avait fait place à un mince filet d'eau. Les gens ont accouru en foule pour observer ce phénomène invraisemblable. Certains l'ont vu comme un signe que la fin du monde approchait. D'autres se sont amusés à traverser à maintes reprises le lit de la rivière, acte qui aurait normalement causé la mort de quiconque aurait tenté de le faire. On a découvert une multitude d'objets au fond de la rivière tarie, notamment des baïonnettes, des fusils, des tomahawks (hachettes à manche droit utilisée par les Nord-Amérindiens) et d'autres artéfacts (objets de fouilles archéologiques) datant de la guerre de 1812. Un encombrement de la rivière par de la glace s'était formé en amont, à l'embouchure de la rivière Niagara et du lac Érié, et empêchait les eaux de descendre la rivière. Pendant la nuit du 31 mars, la glace a cédé et la rivière a recommencé à couler jusqu'aux chutes. (Source Wikipedia)

Je garde un souvenir éblouissant de cette splendeur naturelle 

 Jour 3 (14/10/2008) : Niagara

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 10:01

pluvier-siffleur-Charadrius-melodus-par-Mdf-wiki.jpg

              Pluvier siffleur photographié par Mdf

                       pour wikimedia commons

Le Pluvier siffleur (Charadrius melodus) est un bel oiseau de la taille d'un moineau de couleur gris-sable, à la tête arrondie avec un anneau noir autour du cou, au court bec pointu, aux pattes jaune-orange. Il doit son nom à ses petits sifflets plaintifs. Il niche et se nourrit sur les plages de sable et de gravier,  principalement d' insectes, de vers marins et de crustacés. Son habitat de reproduction se situe sur la côte Atlantique, sur les rives des Grands Lacs et le centre-ouest  des États-Unis et du Canada (notamment dans le Parc national de Kejimkujik). Même si la population totale de cette espèce est en augmentation depuis 1991 (environ 6500 individus en 2003), elle reste quasi menacée. 

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 10:00

oiseau-en-vol.jpg

Un voyage se passe de motif. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. (Nicolas Bouvier)

Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page. (Saint-Augustin)

Les voyages sont la partie frivole de la vie des gens sérieux et la partie sérieuse des gens frivoles. (Anne-Sophie Swetchine)

Il n'y a pas d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyager, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie. (Lamartine)

Oublié dans son pays, inconnu ailleurs, tel est le destin du voyageur. (Marcel Carné)

NB : j'ai eu la chance de rencontrer le cinéaste Marcel Carné en 1989, lors de l'inauguration du cinéma qui porte son nom dans ma commune de l'époque

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 10:00

Harfang_en_vol-image-tiree-du-site-web-du-gouvernt-queb.jpg

               Harfang, emblème aviaire du Québec, en vol

         (Image tirée du site web du Gouvernement du Québec)

Après La parlure acadienne  voici la parlure québécoise.

J'ai relevé quelques expressions pour vous :

Agasse-pissettte : une allumeuse

Avoir la chienne : avoir peur

Bécosses : les toilettes

Bibitte : un insecte

Bobettes : sous-vêtements, culottes

Coquerelle : le cafard

Débarbouillette : gant de toilette

Dispendieux : coûteux, cher

En criant lapin : en un rien de temps

Foufounes : fesses

Minoucher : caresser

Niaiseux : imbécile

Quétaine : ringard

Vous pouvez consulter les autres ici :

http://www.aventuresnouvellefrance.com/blog/expression-quebecoise-definition

 

Et les mots qui prêtent à sourire ou au quiproquo en France

·   Turluter : Fredonner
·    Le pedigree : Le C.V.
·    Les gosses : Les testicules
·    Le bidou : Le fric
·    C'est écoeurant : C'est fabuleux
·    Il mouille : Il pleut
·    Capote pas : Ne t'énerve pas
·    Grimper dans les rideaux : Se fâcher violemment

A voir sur cet autre site pour vous amuser :

http://www.lespasseurs.com/Parlure_Quebecoise.htm

 

Rappelons que le Québec est une province francophone du Canada (la plus grande avec une superficie de 1 667 441 km2). Il constitue un État fédéré dont Québec est la capitale et Montréal la métropole la plus importante. Situé au nord-est de l'Amérique du Nord, entre l'Ontario et les provinces de l'Atlantique, il partage sa frontière sud avec les États-Unis et est traversé par le fleuve Saint-Laurent qui relie les Grands Lacs à l'océan Atlantique. Le Québec compte une population de plus de huit millions de personnes (dont une majorité de Québécois francophones). La langue officielle y est le français. Le vocable « Québec » signifie « là où le fleuve se rétrécit » en langue algonquine (langue amérindienne).

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 10:04

Beluga_Whale_TadoussacQuebec_CanadaLuca_Galuzzi_2005.jpg

             Photo d'un béluga blanc à Tadoussac en 2005

             (Auteur Luca Galuzzi pour Wikimedia Commons)

Mes jeunes pigeons-voyageurs étaient dans la baie de Tadoussac le 18 juin dernier

http://verslinfinietau2la.uniterre.com/

Partons y faire un petit tour :

Avec la route des Baleines comme fil conducteur, un littoral majestueux, des forêts infinies et des rivières sauvages comme décors, la Côte-Nord est une destination d'évasion par excellence. Elle est constituée de deux régions touristiques, celle de Duplessis et de Manicouagan. Tadoussac, qui marque l'entrée dans cette dernière, est non seulement l'un des plus anciens et des plus beaux villages du Québec, mais aussi un point de rendez-vous incontournable pour l'observation des baleines. Membre du Club  des plus belles baies du monde, la baie deTadoussac est postée au coeur du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. La rencontre entre les eaux douces du fjord du Saguenay et celles salées, de l'estuaire du Saint-Laurent génère un milieu très courtisé par les mammifères marins. 13 espèces de baleines fréquentent le fleuve, dont la baleine bleue, le petit rorqual, le rorqual commun, le rorqual à bosse, le béluga blanc, le cachalot... 

Le 18 octobre 2008, j' y étais (émerveillée) et je raconte ici ma croisière aux baleines sur le fleuve Saint-Laurent

http://kimcat1b58.over-blog.com/article-25418695.html

A noter : le mot "Tadoussac" signifie mamelon...

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 10:00

Capchat-la-nuit-par-gagnon-roger.jpg                 Le Cap-Chat de nuit en Haute Gaspésie

                    (Auteur Gagon Roger pour Wikipedia)

Il existe deux théories quant à l'origine du nom de la localité. La première est toute simple : le Cap-Chat, avec son rocher ressemblant à un chat qui en serait la souche. Selon une légende, un chat se promenant sur la grève, tuait et dévorait de nombreux animaux. La fée-chat, passant par là, l'accusa d'avoir mangé sa progéniture et le transforma alors en rocher pour l'éternité. L’autre théorie, la plus plausible viendrait de  la déformation du nom d'Aymar de Chaste, lieutenant général de la Nouvelle-France en 1603. Cap-Chat est devenu synonyme d'énergie éolienne. On y trouve un parc de 76 éoliennes à axe horizontal exploitées sur une base commerciale…

Le 12 juin dernier, mes jeunes pigeons-voyageurs se trouvaient au Parc national de Forillon en Gaspésie.

http://verslinfinietau2la.uniterre.com/

Allons faire un petit tour en Gaspésie :

La Gaspésie est une péninsule canadienne située au sud-est du Québec à l'est de la vallée de la Matapédia et entourée des eaux du fleuve Saint-Laurent au nord, du golfe St-Laurent à l'est et de la baie des Chaleurs au sud. Le nom de « Gaspésie » est un dérivé du mot Gaspé qui est un dérivé du terme micmac signifiant « fin des terres ». La péninsule gaspésienne est riche de ses paysages de mer et de montagne, de ses vallées, de ses baies et de ses côtes des plus diversifiées et pittoresques. Elle fut le berceau du Canada lors du débarquement de Jacques Cartier en 1534. Tour à tour terre d’accueil pour les Micmacs, Acadiens, Loyalistes, les pêcheurs jersiais et normands, basques, bretons, les émigrés irlandais, écossais, belges et les migrations des canadiens-français, la Gaspésie en conserve la marque encore aujourd'hui tant par ses toponymes évocateurs que par les différents accents pittoresques qui se succèdent d’un village à l’autre. La superficie de la Gaspésie est équivalente à celle de la Belgique avec ses 30 341 km2. Sa population est d'environ 80 000 habitants. La Gaspésie est constituée de cinq régions naturelles et touristiques : la Côte, la Haute-Gaspésie (falaises et montagnes qui marquent la fin de la chaîne des Appalaches).une partie de la Pointe (partie extrême de la Gaspésie allant de Grande-Vallée à Port-Daniel et baignant dans le golfe du Saint-Laurent) la Baie-des-Chaleurs (englobe la parc national de Miguasha, qui protège le site contenant de nombreux fossiles de plantes et d'animaux) et la Vallée de la Matapédia (la partie à l'ouest de la Gaspésie et la seule à ne pas avoir accès à la mer). La Gaspésie possède de nombreuses rivières qui sont toutes quasiment orientées nord-sud ou sud-nord. Son climat boréal est plus rigoureux que celui du reste du Québec du fait de l'influence du golfe du Saint-Laurent. Le vent et le brouillard sont aussi des paramètres climatiques très présents. D'ailleurs les phares sont nombreux car la navigation a toujours été dangereuse dans le golfe du Saint-Laurent et les différentes baies de la péninsule. La faune, d'une grande richesse, comprend de nombreux oiseaux ainsi que de grands mammifères. La région est réputée pour l'observation ornithologique avec plus de 300 espèces d'oiseaux comme le fou de Bassan, le grèbe jougris, le bihoreau gris, l'autour des palombes ou l'eider à duvet.

On y découvre aussi de nombreux mammifères marins notamment au large de la Pointe Forillon. Quelques baleines comme le rorqual bleu, le rorqual commun ou le petit rorqual sont communes dans la région. Des phoques gris ou commun peuvent être observés depuis la côte. Les mammifères terrestres caractéristiques  y sont l'ours noir, l'orignal (élan d'Amérique) et le cerf de Virginie. La région possède l'unique troupeau de caribous installé au sud du fleuve Saint-Laurent depuis 1930. Il réside dans le parc national de la Gaspésie et on estime la taille du troupeau de 150 à 200 individus. Ce troupeau et son habitat sont très protégés car il représente l'unique troupeau isolé du sud du Québec et son déclin durant les cent dernières années est très important. Contrairement aux caribous, l'orignal est très présent en Gaspésie avec une densité très importante de 4,16 orignaux par 10 km² et une population totale d'environ 5 000 individus.  Cette densité s'explique par l'absence de prédateurs. Néanmoins, la chasse à l'orignal, qui est très prisée des Gaspésiens, a lieu une fois par an et dure environ une semaine. Par ce moyen on tente de réguler le nombre d'orignaux en Gaspésie…

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 10:02

sommet-mt-carleton-avec-sa-tour-incendie-par-fralambert-wki.jpg          Sommet du Mont Carleton avec sa tour d'incendie

                          (Auteur Fralembert pour Wikipedia)

Le 9 juin dernier, mes jeunes pigeons-voyageurs visitaient le Parc national du Mont Carleton sous la pluie.

http://verslinfinietau2la.uniterre.com/

Allons y faire un petit tour...

Le parc provincial du Mont-Carleton (Mount Carleton Provincial Park) est situé dans le comté de Restigouche, au nord du Nouveau-Brunswick. Son principal sommet est le mont Carleton, qui est aussi le point culminant de la province (817 m) ; il a été nommé ainsi en l'honneur de Thomas Carleton, qui fut le premier lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick de 1786 à 1817. La moitié du parc est située sur les lieux de deux incendies de forêts, le premier en 1925 et le second en 1933. On retrouve dans le parc 30 espèces de mammifères : le cerf de Virginie,  l'orignal, le renard roux, le coyote, le couguar, l'ours noir,  l'écureuil roux, le tamia rayé, le lièvre d'Amérique et le Castor du Canada. C’est aussi le seul endroit de la province où l'on ait vu la musaraigne de Gaspé et le campagnol des rochers. Deux mammifères ont disparu du parc au cours du XXe siècle, le loup de l'Est et le Caribou des bois. Il y aurait 100 espèces d'oiseaux qui fréquenteraient le parc, dont les plus courantes comme l'hirondelle bicolore, le merle d'Amérique, la grive solitaire, le gros-bec errant et le bruant à gorge blanche On dénote aussi la présence de la grive de Bicknell et du plongeon huard. Ce parc provincial de forêts touffues sillonnées de rivières et de lacs est surplombé de montagnes des Apalaches. On peut y faire de nombreuses activités dont la pêche, la randonnée pedestre, la bicyclette, le ski de fond en hiver, ou tout simplement profiter de la plage d'eau douce l'été. En 2009, il a été reconnu comme réserve de ciel étoilé par la société royale d'astronomie du Canada. (Source Wikipedia)

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 10:00

orignal-pris-ds-sentier-Skyline-Htes-Terres-Martin-Cathrae.jpg

Photo d'un orignal pris sur le sentier Skyline au Parc national des Hautes-Terres du Cap-Breton par Martin  Cathrae pour Wikimedia Commons

Mes jeunes pigeons voyageurs ont eu la chance d'apercevoir des orignaux sur l'Ile du Cap-Breton.

http://verslinfinietau2la.uniterre.com/

Alors je vais vous présenter ce beau et majestueux animal.

L orignal en Amérique du Nord appelé « élan » en Europe est le plus grand des cervidés actuels. L’origine du nom « orignal » vient du mot basque oreinak, qui signifie « cervidés ». Des preuves archéozoologiques montrent que l'élan a été présent dans pratiquement toute l'Europe de l'ouest, il y a environ 800 000 ans. Des populations d’élans ont survécu jusqu’au Moyen Âge, au moins dans les plaines humides en France, en Belgique, mais aussi en Suisse et en Allemagne avant que la chasse (pour la viande et les trophées) ne les élimine de ces contrées. En Europe, l’élan a donc failli disparaître alors qu’il était largement présent durant la Préhistoire.Depuis que sa chasse est mieux contrôlée, et que des programmes de réintroduction et de protection lui ont été consacrés, des populations se sont localement reconstituées dans certaines régions russes au cours du XXe siècle. Dans la péninsule Scandinave, on en compte aujourd’hui 200 000  environ. En Sibérie, il n’en restait presque plus en 1974 : actuellement 22 000 à 24 000 profitent des immenses zones humides. 100 à 120 individus vivent dans le Parc Naturel National de Kampinos en Pologne. En France, une réintroduction est à l’étude en France, en Normandie, dans le Marais-Verni… Mais l’élan nécessite un territoire assez vaste. Le maintien dans un enclos augmente le risque de parasitisme lié à la promiscuité et cause une croissance anormale des sabots qui s’usent moins quand l'animal se déplace peu. Il apprécie les forêts très humides et ouvertes.

L’orignal est un animal indépendant et solitaire en été, qui ne vit en couple qu’au moment du rut (mi-septembre à mi-octobre). Les mâles ne forment pas de harems. Il peut parcourir des distances importantes et traverser des bras de fleuves à la nage. Souvent en été, agressé par les mouches et les taons, il s’immerge dans l’eau afin de se débarrasser de ses hôtes encombrants. ll se nourrit essentiellement d’herbe, de plantes aquatiques qu’il peut brouter la tête entièrement immergée sous l’eau), de feuillage, de branches et d’écorce de saule ou de bouleau et de divers végétaux. Il consomme accessoirement des champignons, des mousses et des lichens. Comme une chèvre, il peut se dresser sur ses pattes postérieures et en tendant le cou, brouter dans les branches jusqu’à près de 3 mètres de hauteur. En hiver, il peut perdre jusqu'à 20 % de son poids. La longueur inhabituelle de ses pattes donne à l’élan une démarche particulière. Son allure habituelle est un trot qui paraît mal assuré, mais il est capable de galoper et d’atteindre une vitesse de 55 km/h. Son museau est long et poilu à l’exception d’une petite zone triangulaire sous les narines. Seul le mâle a des bois pouvant dépasser 1,60 m de largeur (20 kg) ; ils sont larges et plats avec de petites pointes (en novembre, le cervidé perd sa parure). Il possède aussi une poche poilue sous le cou, appelée « cloche ». Il pèse entre 500 kg et 700 kg, et la femelle entre 350 kg et 580 kg. Le petit pèse environ 15 kg à la naissance mais grandit rapidement. Les élans ou orignaux vivent dans les forêts boréales et les forêts mixtes de feuillus de l’hémisphère nord, sous des climats tempérés à subarctiques. En Amérique du Nord, leur aire de répartition comprend tout le Canada et l’Alaska, une grande partie de la Nouvelle-Angleterre, et le nord des Montagnes rocheuses. Après son introduction sur Terre-Neuve au début du XXe siècle, l’orignal est maintenant l’ongulé dominant du territoire.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 08:00

Piste-Cabot-pres-de-Cap-Rouge-dr-wilson-wikimedia.jpg

           Piste Cabot près de cap Rouge sur l'île du Cap Breton

                (Auteur Dr Wilson pour Wikimedia Commons)

Il y a quelques jours, mes jeunes pigeons-voyageurs visitaient le Parc national des Hautes-Terres du Cap Breton

http://verslinfinietau2la.uniterre.com/

Le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton (Cape Breton Highlands National Park) est un parc national canadien situé au nord de l'île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Ce parc, crée en 1936, s'étend sur les territoires des comtés d'Inverness et de Victoria. Il est accessible grâce à la piste Cabot (route panoramique de 300 kilomètres de long). Sa superficie est  de 950 km2 et occupe 20 % de l'île du Cap-Breton. Sa situation entre le golfe du Saint-Laurent et l'océan Atlantique influence le climat, en causant des changements rapides de température, des redoux en hiver, du brouillard et un enneigement abondant, de l'ordre de 300 à 400 centimètres par hiver. Le parc abrite une quarantaine d'espèces de mammifères. Les principales espèces de la forêt acadienne sont le renard roux, l'ours noir, le lynx du Canada, le cerf de Virginie, la souris-sauteuse des bois et des champs ainsi que  la musaraigne cendrée. Le lièvre et la martre d'Amérique, l'écureuil roux, le campagnol à dos roux de Gapper, le lynx du Canada et l'orignal (visible dans tout le parc) vivent dans la forêt boréale.

Les mammifères marins les plus souvent observés dans les eaux limitrophe du parc sont le globicéphale noir, le petit rorqual, le dauphin à flancs blancs et le phoque commun. Il est aussi visité en quelques rares occasions par le rorqual à bosse, le marsouin commun, le rorqual commun et le phoque du Groenland.

Il y a plus de 200 espèces d'oiseaux dans le parc, où la moitié se reproduit. Le rivage est un lieu de nidification des oiseaux durant l'été pour le goéland marin, le guillemot à miroir, le grand cormoran et le cormoran à aigrettes. D'autres oiseaux passent l'hiver sur le rivage : l'eider à duvet, le garrot à œil d'or, la macreuse, le harle huppé et le guillemot marmette. Même si le Cap-Breton n'est pas situé sur les grandes routes migratoires, certains oiseaux comme le chevalier grivelé et le plongeon huard font un arrêt au parc. On trouve dans la forêt acadienne : le viréo aux yeux rouges, le merle d'Amérique, la grive à dos olive, le geai bleu, la mésange à tête noire, le cardinal à poitrine rose, le bruant à gorge blanche, les parulines (couronnée, flamboyante et des ruisseaux)…

Des salamandres, des grenouilles, des crapauds, des couleuvres, des tortues, des poissons d’eau douce et d’eau de mer peuplent le parc (saumon, anguille, flétan, morue...)

A ce jour, plus de 4 000 espèces d'insectes et d'araignées terrestres et dulcicoles y ont été recensées (dont 40 espèces de demoiselles et de libellules).

Le parc a reçu 193 000 visiteurs au cours de l'année 2010–2011.  La chasse est interdite à l'intérieur du parc et fortement réglementée en périphérie (de même que la pêche sportive, permise à certains endroits, moyennant des droits)

NB : L’île du Cap-Breton, (anciennement appelée Île Royale), grande île de la Nouvelle-Écosse (6 352 km2)  est  située au nord-est de la partie continentale de la province. La langue anglaise est dominante, mais le gaélique et le français y sont largement utilisés. Géologiquement, des preuves montrent que le Cap-Breton faisait partie de l’Écosse lorsque la plaque nord-américaine se sépara de celle de l’Europe il y a cent millions d’années !

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 10:02

kejimkujik lac au parc national par mikeyMoose

                  Lac du Parc national de Kejimkujik

            (Auteur MickeyMouse pour wikimedia commons)

Mes jeunes pigeons-voyageurs sont repartis à visiter.

http://verslinfinietau2la.uniterre.com/

Ils se trouvent actuellement dans le Parc national de Kejimkujik, un joyau naturel de la Nouvelle-Ecosse.

Allons-y faire un petit tour...

Le parc national de Kejimkujik est un parc national  situé en Nouvelle-Écosse, à environ 174 km à l'ouest d'Halifax et à 86 km au sud-est de Digby. Le parc de 404 km2 (4 fois la grandeur de Paris), qui a eu 53 524 visiteurs en 2010–2011 est constitué d’une forêt mixte, de cours d'eau et de lacs peu profonds. Il possède aussi une annexe sur l'océan Atlantique avec une côte découpée avec deux lagunes et des plages où nichent le pluvier siffleur (oiseau quasi menacé ), l’arlequin plongeur et où migre la bernache du Canada. Les terres du parc (lieu historique national) sont occupées depuis au moins 4 500 ans par les Micmacs et leurs aïeux (38 sites archéologiques et trois sites villageois micmacs) Arrivés il y a plus de dix mille ans en Gaspésie, les Micmacs, peuple amérindien, ont conquis Terre-Neuve et plusieurs provinces maritimes du Canada. Le Parc est classé depuis 2001  comme réserve de biosphère de Southwest Nova  (reconnue par l'UNESCO), depuis 2010  comme réserve de ciel étoilé par la société royale d'astronomie du Canada et son annexe côtière fait partie d'une zone importante pour la conservation des oiseaux. Cette région caractérisée par ses étés chauds et ses hivers doux et neigeux est la plus humide des provinces Maritimes. On y dénombre  une cinquantaine 35 espèces de mammifères, dont deux espèces de cervidés (le cerf de Virginie et l'orignal), l’ours noir, la loutre de rivière, le castor, le porc-épic… Les eaux territoriales du sud de la Nouvelle-Écosse sont visitées par 14 espèces de baleines, de marsouins et de dauphins. L'annexe côtière est fréquentée par le phoque gris et le phoque commun. Plus de 160 espèces d'oiseaux y ont été répertoriées dans la partie intérieure (le butor d'Amérique, le grand héron, le carouge à épaulettes, la chouette rayée, le grand-duc d'Amérique et le balbuzard pêcheur…) ainsi que 15 espèces de poissons (la barbotte brune, le baret, la perchaude, l'omble de fontaine, le méné jaune, le mulet à cornes…). L'un des oiseaux les plus observés est le plongeon huard qui regroupe environ 40 couples dans les nombreux lacs du parc. Kejimkujik est l'endroit des provinces de l'Atlantique où l'on rencontre la plus grande diversité de reptiles et d'amphibiens (dont 3 de tortues et 5 de couleuvres).

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Classement Animaux

Polytrans chiens et chats

polytrans chat

            

                                    Jouets Kong

Galerie Dominique Cauvé