Le comté de Digby en Nouvelle-Ecosse

                 (pour wikimedia Commons)

Mes jeunes pigeons voyageurs sont à Digby en Nouvelle-Ecosse jusqu'au 29 mai.

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Allons y faire un petit tour nous aussi...

Digby (du nom de son fondateur Robert Digby en 1783), chef-lieu du comté de Digby, est une ville de la partie ouest de la Nouvelle-Écosse, à l'extrémité de la vallée d'Annapolis, le long de la baie de Fundy. Au dernier recensement on comptait environ 2300 habitants. La vallée d’Annapolis est presque rectiligne et mesure environ 150 km de long, entre la ville de Digby et le bassin des Mines. La présence de deux longues montagnes (montagne du nord et montagne du sud) de presque 300 m d’altitude  chacune favorise un micro-climat. Les colons français s’installent dans la région au début du XVII^e siècle. Ils construisent des digues et cultivent les terres fertiles arrachées à la mer. Pendant plus d’un siècle, les Acadiens bâtissent des fermes prospères. En 1755, lors du Grand Dérangement, ils sont brutalement expulsés de leurs terres, dispersés à travers les colonies de la Nouvelle-Angleterre, puis remplacés par les Loyalistes de l'Empire-Uni en 1783 sous la gouverne de l'amiral Robert Digby.  Plus tard, les Acadiens seront  autorisés à revenir en Nouvelle-Écosse. Ils ne seront pas très nombreux à s’installer à nouveau dans la vallée…

Détail de la fresque du Mémorial des Acadiens réalisée par Robert Dafford, rue des Acadiens à Nantes, figurant le séjour des Acadiens en déportation de 1775 à 1785 à Chantenay, sur la butte Sainte Anne, aujourd'hui quartier de Nantes. On distingue en arrière-plan le port de Nantes et le quai de la Fosse en particulier tel qu'il se présentait au XVIIIe s.

              (Auteur Jibi44 pour wikipedia)

Nous autres français connaissons assez mal l'histoire des Acadiens persécutés et pourchassés par les Anglais.

Comme mes jeune pigeons-voyageurs sont en terre acadienne, je tenais à en parler.

Les Acadiens forment un peuple vivant en Amérique du Nord, généralement dans les provinces canadiennes du Nouveau-Brunswick, de l'Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et du Québec et dans l'État américain du Maine. Les Acadiens (environ 500 000 habitants)  sont en majorité francophones et catholiques. Ils sont descendants des premiers colons européens (surtout originaires de l’ouest de la France) établis en Acadie à l'époque de la Nouvelle-France (dès 1604).

De 1755 à 1763, les Acadiens furent déracinés par les Britanniques ou déportés ; lors de ce terrible épisode appelé le Grand Dérangement, plus de 12 000 Acadiens (les trois quarts de la population acadienne en Nouvelle-Écosse) furent expulsés, leurs maisons brûlées et leurs terres confisquées. Les familles furent déchirées, et les Acadiens furent dispersés partout sur les terres britanniques d'Amérique du Nord ; certains furent rendus à la France. Après ce retour en France, le groupe se scinda en deux : une partie s'installa a Archigny (commune du département de la Vienne dans le Poitou-Charente) et l’autre repartit de Nantes pour s'établir en Louisiane. Les Acadiens qui se sont installés en Louisiane après 1764, sont appelés les Cajuns.

Photo d'un Bécasseau semi-palmé pour Wikimedia Commons

Mes jeunes pigeons voyageurs ont visité le 13 mai dernier le Parc provincial New River , à 35 km à l'ouest de Saint-Jean :

http://www.tourismenouveaubrunswick.ca/Products/N/NewRiverBeachProvincialPark.aspx

Petite promenade à Saint-Jean (en anglais : Saint John), la plus vieille municipalité incorporée du Canada et la plus grande ville du Nouveau-Brunswick. Elle est située au sud de la province, à l'embouchure du fleuve Saint-Jean, au bord de la baie de Fundy, dans le comté de Saint-Jean, dont elle est le chef-lieu (70 063 habitants en 2011). La baie de Fundy (originellement la baie Française à l'époque de l'Acadie et de la Nouvelle-France), est un bras de mer sur la côte Atlantique du Canada, à l’extrémité nord du Golfe du Maine, entre les provinces du Nouveau-Brunswick et de Nouvelle-Écosse. Elle mesure 270 km de long et elle a la forme d'un entonnoir de 80 à 100 km de largeur qui se termine en deux étroits prolongements : la baie de Chignectou et la baie Minas (nom venant du français bassin des Mines que les Acadiens lui avait donné). La baie de Fundy est connue mondialement pour ses grandes marées (jusqu’à 21 m), parmi les plus hautes du monde. Elle abrite plus de 800 espèces d'invertébrés, une très grande variété de poissons (morue franche, hareng, merlu rouge, merlu argenté, maquereau, aiglefin, flétan, raie, requin) et beaucoup de phoques. Le krill, abondant  dans ces eaux froides, attire également des baleines de diverses espèces (notamment la baleine noire de l'Atlantique en voie de disparition) et autres cétacés. De juin à octobre, d'importantes concentrations de marsouins communs, de rorquals (communs, petits, à bosse et boréaux) apparaissent dans la baie. La région est une escale migratoire pour des millions d'oiseaux ; 42 à 74 % de la population mondiale du Bécasseau semipalmé y fait escale chaque année. C’est aussi une aire d'estivage et d'hivernage pour plusieurs espèces : goélands, mouettes, sternes, cormorans, petits pingouins, guillemots à miroir, guillemots de Troïl et canards de mer.

Hier, mes globe-trotteurs ont quitté la région de Saint-Jean pour la Nouvelle-Ecosse... A suivre !

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       Photo d'un Quetzal resplendissant au Costa Rica

        (Auteur Jimbfleak pour Wikimedia Commons)

Le Quetzal resplendissant est un magnifique oiseau répandu dans les forêts humides des montagnes du Mexique et de l'Amérique centrale, notamment au Costa Rica (entre 2 000 et 2 700 mètres d'altitude). Il mesure environ 32 cm (sans compter les plumes sous-caudales du mâle jusqu'à un mètre de long) et se reconnaît à première vue à la huppe de plumes effilochées qui surmonte sa tête et au développement extraordinaire des couvertures caudales, qui n'atteignent leur taille maximale qu'à l'âge de quatre ans et le font ressembler à un oiseau du paradis. Sa couleur dominante est le vert émeraude. Le ventre est rouge, les rémiges noires et les rectrices externes blanches. Sa queue peut mesurer jusqu'à 50 cm. Sur la tête du mâle se situe deux sortes de disques de plumes dressés à la verticale, autour de ses yeux. Ils forment une courte crête en se rejoignant sur sa calotte. Le bec du mâle est jaune et est un peu caché pour ses plumes. Celui de la femelle est noirâtre.  Encore commun dans les régions restées sauvages, il passe le plus clair de son temps dans les arbres très feuillus où il reste perché sur les branches basses, presque immobile, tournant de temps à autre la tête de droite et de gauche, ou encore ouvrant et refermant sa queue qui pend presque verticalement. Quand il aperçoit un fruit mûr, il va le cueillir en voletant sur place, puis retourne sur son perchoir. Son vol est rapide, ondulé comme celui des pics, et sa traîne souple, formée par les longues couvertures de sa queue, ondoie avec grâce dans l'air. Le Quetzal fait entendre des sons divers, parmi lesquels un sifflement étouffé dont l'intensité augmente graduellement pour diminuer ensuite. 600 à 900 couples vivent actuellement au Costa Rica. (Source Wikipédia)

Il a été photographié par mes jeunes pigeons voyageurs 

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                    Photo de la Statue de la Liberté

                 (Auteur Derek Jensen pour Wikipedia)

Mes jeunes pigeons voyageurs sont à New York...

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Ils visitent ! Alors, profitons-en pour faire un petit tour dans la ville de New York qui est la plus grande et la plus peuplée des USA, avec ses impressionnants gratte-ciel : 8 175 133 habitants en 2010. Elle se situe dans le nord-est des États-Unis, à l’embouchure du fleuve Hudson, sur la côte atlantique, à l'extrémité sud-est de l'État de New York. Elle se compose de cinq arrondissements appelés boroughs : Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island. A noter qu'entre 1785 et 1790, la ville de New York fut la capitale des États-Unis. La Nouvelle-Amsterdam conquise par les Anglais en 1664 fut rebaptisée « New York » en l'honneur de Jacques, duc d'York et frère du roi Charles II. Sa superficie totale est de 1 214 km²  dont 785 km² de terres émergées et 429 km² d’eau. La mégapole s'étend sur plusieurs îles : notamment, celle de Manhattan où se trouve le cœur économique et culturel de l'agglomération. Brooklyn et Queens occupent la partie occidentale de Long Island alors que le Bronx se trouve sur le continent au sud d'une presqu'île. Cette configuration insulaire nécessite la présence de nombreux ponts et tunnels qui relient les différentes parties de la métropole. Un service de traversiers permet également aux New-Yorkais de se déplacer facilement. Le site de New York apparaît à la fois comme un atout (ouverture maritime, défense naturelle) mais aussi comme un risque (inondations, élévation de la mer, raz-de-marée). 

Il existe une importante biodiversité à New York dans les parcs, le fleuve Hudson et dans les zones humides de la baie :  plus de 350 espèces d'oiseaux, 170 de poissons, 30 de mammifères, 32 de reptiles et d'amphibiens ; 3 000 espèces de plantes ont été répertoriées par les équipes du jardin botanique de Brooklyn. Le milieu urbain abrite des espèces communes comme les moineaux, les étourneaux, les pigeons, les écureuils mais aussi des animaux plus sauvages comme l'oie des neiges et diverses espèces de canards passent l'hiver dans la région new-yorkaise. Les îles inhabitées du port de New York sont le refuge des aigrettes, hérons et ibis. Plusieurs couples de faucon pèlerin ont été observés. Les arbres les plus courants sont le chêne, le tulipier de Virginie et l'orme. Avec ses 341 hectares de verdure, Central Park représente le plus vaste espace vert de Manhattan. Il abrite un total de 250 000 arbres et buissons. Il se situe sur la route atlantique des oiseaux migrateurs qui s'y arrêtent. Le matin, à Turtle Pond, on peut apercevoir des hérons argentés et environ 80 000 poissons évoluent dans l'Harlem Meer.